Un plan de match qui demande du momentum

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La Commission sur les normes, l’équité et de la santé et la sécurité du travail (CNESST) a récemment rendu publique sa planification pluriannuelle en prévention-inspection pour la période 2024-2027. Il s’agit globalement d’annoncer ses priorités et son rayon d’action pour la prévention des lésions professionnelles pour l’ensemble des secteurs d’activités économiques du Québec. 

Ce sur quoi les entreprises du secteur des services automobiles devront donner leur 110%, ce sont les 4 catégories de priorités en santé et sécurité du travail :

1. Les cibles de tolérance zéro 

  • Il s’agit des dangers jugés intolérables, qui pourraient entraîner des conséquences graves et qui nécessitent des mesures correctives sur le champ.
  • Exemples : l’exposition au monoxyde de carbone et aux poussières de silice et d’amiante, l’exposition aux zones dangereuses d’une machine. 

 2. Les risques prédominants 

  • Ce sont les risques qui touchent de nombreux secteurs d’activités économiques et qui, dans les trois dernières années, représentent environ 70 % de l’ensemble des accidents de travail ou des maladies professionnelles traitées par la CNESST.
  • Exemples : les risques ergonomiques, le risque d’exposition au bruit, le risque d’être frappé, coincé ou écrasé par un objet ou de l’équipement, les risques psychosociaux liés au travail.

3. Les risques émergents, avérés ou connus

  • On entend par cette catégorie les nouveaux risques peu documentés, ceux qui sont bien documentés, mais encore à l’étude et ceux qui se manifestent de façon importante et fréquente.
  • Exemples : les risques reliés aux batteries au lithium-ion et aux véhicules électriques, le télétravail, l’exposition aux piqûres de tiques-maladie de Lyme.

4. Les clientèles particulières 

  • On pense alors aux travailleurs et travailleuses vulnérables et plus à risque face aux probabilités de subir une lésion professionnelle.
  • Exemples : Les personnes issues de l’immigration, les jeunes de 24 ans et moins.

Pour prévenir les lésions professionnelles, il faut travailler fort, y compris dans les coins. Alors pour obtenir de l’assistance technique, du coaching ou de la formation, communiquez avec l’équipe de conseillères et de conseillers d’Auto Prévention.
 

Par Samuel Laverdière,
conseiller en hygiène industrielle

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